Un concert à l’instrumentation originale, avec deux œuvres aux antipodes l’une de l’autre. Celle de Ravel, très légère, est une commande de la maison Erard dans le combat commercial autour de la harpe qui l’opposait à l’époque à la maison Pleyel, laquelle venait de lancer une harpe chromatique à cordes croisées. Celle de Schubert, beaucoup plus imposante et dense (6 mouvements), a probablement le Septuor op. 20 de Beethoven comme modèle, par sa formation instrumentale (ajout d’un second violon) et son plan général.
Au sein de l’Ensemble Appassionato, Mathieu Herzog réunit autour de lui des chambristes accomplis et met à profit son expérience de quinze années au sein du quatuor Ébène pour faire d’Appassionato l’ensemble musical idéal. À découvrir ou redécouvrir sans hésitation.